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Classification "Chien de Montagne" et "Dogue"


Dogue de Bordeaux
Pris ensemble, sans tenir compte des particularités qui pourraient les différencier nettement, les chiens de Montagne forment l'ancienne famille des Molosses (molossoïdes actuels). Ils ne peuvent êtres confondus avec les "Mâtins", autrefois Mastins, terme qui désignaient et s'adressait q'aux gros chiens de "Berger". Ces derniers se différenciaient des Molosses par un museau plus allongé et étroit et un poil assez long sur le cou, la poitrine, la queue et les cuisses, et un peu plus ras aux extrémités et 
sur la tête. La famille des Molosses forment deux groupes bien distincts : Les Dogues et les Chiens de Montagne.

Quelques mots sur la variabilité génétique canine


En zootechnie ce terme défini la capacité d'une race, d'individus etc. à varier. Les raisons du maintien d'une suffisante au sein de chaque race sont au moins double :

- Conserver aux animaux de bonnes qualités d'élevage.
- Conférer à la race la possibilité de s'adapter à une modification des objectifs de sélection.

La pratique de la consanguinité étroite amène une perte de variabilité. Pour éviter cet obstacle dans les races à faibles effectifs, il faut "maintenir en service un nombre d'étalons supérieur aux besoins". Le maintien d'une variabilité génétique suffisante au sein de chaque race dépend de la mise à la reproduction d'un nombre optimum d'animaux d'origines différentes. 

Quel choix pour des reproducteurs ?


C'est là l'élément capital de la reproduction , il ne faut jamais prendre ce choix à la légère, car c'est de lui que dépend essentiellement la qualité de la descendance. Son importance est encore plus décisive pour les chiens, en raison de la création parfois récente et en totalité artificielle de certaines races et des nombreux croisements volontaires et accidentels dont elles ont pu être l'objet. Dans ce dernier cas, les sujets obtenus peuvent être des individus parfaitement réussis, mais lorsque on les fait se reproduire, leurs descendants font très généralement retour à leurs souches. De longs efforts sont alors nécessaires pour obtenir une famille ayant une physionomie propre, qui peut dans certains cas s'apparenter à une lignée. Le choix des reproducteurs doit être basé d'abord sur leurs qualités personnelles : caractères morphologiques (extérieurs), aptitudes particulières (mentales) et la bonne santé générale.