Les chiens qui vivaient dans ces fermes apuliennes avaient rarement le droit de dormir dans le foyer des hommes. Le soir venu, les chiens allaient se coucher soit parmi les autres animaux, soit devant la maison, en sentinelle. Le chien voué à la garde d'animaux trouvait souvent sa place à l'écurie, dans la bergerie ou avec les poules. Toutes les places où il disposait d'un peu de paille et où il faisait suffisamment chaud, étaient bonnes pour lui. Le chien de garde enchaîné avait quant à lui une place déterminée devant un lieu pour le garder, on lui aménageait donc une niche, un tonneau ou une meule de foin pour son repos.
La grande diversité des places occupées par les chiens de ferme témoigne d'une grande souplesse d'adaptation de ces animaux. Alors que tous les autres animaux de la ferme on une place bien déterminées dans la masseria, le chien quadrille l'espace habité dont il est le gardien.
La place du chien dans la ferme dépend donc d'un certain nombre de facteurs. Il est d'abord tenu compte du comportement de l'animal et en particulier de son agressivité : un chien qui mord ou qui risque de partir seul à la chasse est souvent enfermé ou attaché à moins que cette agressivité soit utilisée pour décourager d'éventuels rôdeurs. Le second facteur à considérer est l'utilisation du chien s'il est gardien ce chien est placé dans un endroit stratégique d'où il peut surveiller un accès et prévenir ses maîtres. S'il est chasseur le chien est enfermé dans une dépendance ou un chenil pendant une grande partie de l'année. Le dernier facteur déterminant pour la place du chien est la relation affective que son maître entretient avec lui. Quand le chien est le seul compagnon de la solitude d'un ancien paysan isolé, il peut jouir du privilège rarement partagé par un autre animal d'entrer dans la maison et parfois même exceptionnellement de pénétrer dans l'intimité du foyer en se couchant sous le lit de son maître (chose encore plus rare).
La place du chien dans la ferme dépend donc d'un certain nombre de facteurs. Il est d'abord tenu compte du comportement de l'animal et en particulier de son agressivité : un chien qui mord ou qui risque de partir seul à la chasse est souvent enfermé ou attaché à moins que cette agressivité soit utilisée pour décourager d'éventuels rôdeurs. Le second facteur à considérer est l'utilisation du chien s'il est gardien ce chien est placé dans un endroit stratégique d'où il peut surveiller un accès et prévenir ses maîtres. S'il est chasseur le chien est enfermé dans une dépendance ou un chenil pendant une grande partie de l'année. Le dernier facteur déterminant pour la place du chien est la relation affective que son maître entretient avec lui. Quand le chien est le seul compagnon de la solitude d'un ancien paysan isolé, il peut jouir du privilège rarement partagé par un autre animal d'entrer dans la maison et parfois même exceptionnellement de pénétrer dans l'intimité du foyer en se couchant sous le lit de son maître (chose encore plus rare).
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| Niches traditionnel faits de matériaux de récupération (photo Giuseppe GIORGIO) |
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| Niche courante faite en de tufo une pierre calcaire courant du Mezzogiorno (photo Giuseppe GIORGIO) |
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| Niches plus atypiques faites de citernes métalliques recyclées (photo Giuseppe GIORGIO) |
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| Niche très rudimentaire creusée à même la terre, et recouverte de terre renforçant ainsi l'instinct de tanière du chien. (photo Giuseppe GIORGIO) |
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| Niche très spartiate une simple meule de paille le piquet en bois servant bien évidemment à maintenir la chaîne. (photo Flavio Bruno)
Auteur Giuseppe GIORGIO
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