Processus de domestication du chien


Il est évident que l’homme de Cro-Magnon, n’ai pas laissé d’écrits sur la domestication du canidé, c’est pourquoi nous précisons bien que toutes ces théories ne sont que suppositions hypothétiques hasardeuses aléatoires, qui paraîtront pour certains lecteurs, réalistes et pour d’autres un peu plus imaginaires. Dans ce paragraphe nous laisserons chaque lecteur imaginer, un peu ce dont il a envie, en donnant toutefois quelques pistes, permettant peut-être de jalonner l’imagination trop débordante de certains.
L'histoire de l’humanité reflète celle de l’économie, que l’homme a développée et perfectionnée au cours des siècles, à chaque contexte économique, il a su adapter sa demeure, sa méthodologie, ses outils, et ses animaux domestiques, mais également et surtout son chien. Les premiers groupes humains étaient nomades, leur survie était basée sur la cueillette de végétaux sauvages comestibles et sur la chasse. Peu d'individu, dont la structure sociale est aussi exigeante, présentaient une exceptionnelle affinité avec ces canidés sauvages, ancêtres du chien.
Inévitablement de telles communautés ne pouvaient que nous mener soit vers une extrême compétition ou bien au contraire vers une cohabitation, puis une assimilation.
 La première c’est concrétisée dans le rapport homme-loup, qui dans beaucoup de cultures et de traditions d’ailleurs, a toujours une connotation négative. La seconde a évolué au cours des millénaires dans des rapports homme-canidé. Il est plausible de penser, qu’au moins dans les phases initiales, la relation entre les deux espèces n’était pas très stable, basée uniquement sur la nourriture que les ancêtres du chien pouvaient tirer des restes de chasse humaine, trouvés aux abords des campements. Imaginez d’un point de vue canin, l’aubaine que ces restes pouvaient leurs apporter, nous pouvons aisément comprendre que pour conserver cette source de nourriture inattendue, ils durent veiller jours et nuits, restant sur place et surtout le plus longtemps possible près des hommes. Pour nos ancêtres, cette situation pouvait présenter bien des avantages, non négligeables. Ayant une ouïe et une olfaction extrêmement développées, les canidés étaient capables de repérer les prédateurs bien avant leurs voisins bipèdes. En avertissant leurs congénères du danger imminent, ils prévenaient par la même occasion les hommes du campement. Nous pouvons aussi imaginer qu’a contrario c'est peut-être l'homme qui s'est rapproché du canidé pour sa chair ainsi que des sous-produits que cette consommation entraîne comme la peau, fourrure et os, et qui l’a même peut-être élevé initialement dans ce but ? Comme la plupart des animaux dit « domestiques ». Sans oublier l’affect, car peu à peu ces canidés acquièrent une place jusqu’à lors inoccupée par un animal au sein de campement, notamment en amusant les enfants, mais aussi les adultes, par leurs tours d’adresse, qu’ils devaient exécuter naturellement pour se procurer de la nourriture placée en hauteur par exemple, ou tout simplement pour l’aspect attendrissant et attachant qu’ont les chiots. En apportant toutefois quelques faits concrets comme ce chiot retrouvé en Israël dans la tombe de Mallaha reposant sous le bras droit d’un squelette humain dans la tombe, datant d’environ 11 000 à 10 000 ans av. J.C., témoignage préhistorique très émouvant,  quand on prend conscience de la place affective qu’occupent aujourd’hui ces canidés au sein de la famille.





Auteur Giuseppe GIORGIO 

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