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Bruno - 1992 - San Giovanni Rotondo (photo Umberto BISCEGLIA) |
Par « rusticité », nous entendrons surtout un ensemble de qualités qui permet au cane corso de résister à des conditions difficiles, sans trop réduire ses performances par rapport à celles obtenues dans des milieux plus favorables. L’évaluation de la rusticité dépend donc beaucoup du milieu dans lequel l’animal évolue. Aux extrêmes, elle peut aller de la simple possibilité de survie en milieu très difficile, au maintien des performances en milieu sub-optimal. Sont qualifiés de rustiques les animaux qui, compte tenu des exigences de l’environnement et du travail, se maintiennent mieux que d’autres dans ces milieux. La rusticité fait appel à l’ensemble des mécanismes d’adaptation physiologique, physionomique et comportementale de l’animal à des difficultés de différents ordres engendrées par ce milieu rural traditionnel d’Italie méridionale dont fait partie la région des Pouilles.
Cette rusticité chez le cane corso, s’identifie par une prédominance de certains caractères l’élevant vers l'excellence de beauté « fonctionnelle » au détriment de critères de beauté « conventionnelle », très recherchés, appréciés et même récompensés par des nombreux juges, éleveurs et passionnés lors d’expositions canines.
D’une façon très synthétique, et certainement pas exhaustive, nous énumérerons quelques traits de caractères, nécessaires à cette rusticité, qui pour nous, n’est que le fruit d'une structure physionomique, physiologique et comportementale particulière modelée par de longs siècles d'emplois, mais surtout forgée par de nombreuses difficultés spécifiques récurrentes.
- Adaptation alimentaire, permettant au cane corso de s’adapter à des fluctuations importantes des ressources alimentaires, grâce à l’utilisation de la quantité de réserves corporelles au profit de la fonctionnalité. Ces chiens dits « rustiques », doivent pouvoir passer sans encombre le cap des périodes alimentaires difficiles et pauvres en effectuant au minimum le travail requis. Ils doivent donc principalement disposer d’une quantité efficace de réserves utilisée pour la croissance, la lactation, la reproduction et être ensuite capable de rapidement récupérer en périodes plus favorables, avant de nouvelles difficultés en ayant une haute assimilation alimentaire le cane corso est en mesure de « valoriser » au mieux et maximum la part de nourriture qui lui est impartie.
- Grande résistance physique au travail même dans des contextes environnementaux particulièrement critiques.
- Adaptation climatique et topographique élevées, nécessitant la présence d’un sous-poil et d’un poil épais, dur et consistant dit « de vache », cette structure de fourrure lui permettant de vivre facilement dans les régions sub-européennes et d'être résistant à ce qui peut lui occasionner des blessures comme notamment les broussailles épineuses propres au maquis méditerranéen.
D’une façon très synthétique, et certainement pas exhaustive, nous énumérerons quelques traits de caractères, nécessaires à cette rusticité, qui pour nous, n’est que le fruit d'une structure physionomique, physiologique et comportementale particulière modelée par de longs siècles d'emplois, mais surtout forgée par de nombreuses difficultés spécifiques récurrentes.
- Adaptation alimentaire, permettant au cane corso de s’adapter à des fluctuations importantes des ressources alimentaires, grâce à l’utilisation de la quantité de réserves corporelles au profit de la fonctionnalité. Ces chiens dits « rustiques », doivent pouvoir passer sans encombre le cap des périodes alimentaires difficiles et pauvres en effectuant au minimum le travail requis. Ils doivent donc principalement disposer d’une quantité efficace de réserves utilisée pour la croissance, la lactation, la reproduction et être ensuite capable de rapidement récupérer en périodes plus favorables, avant de nouvelles difficultés en ayant une haute assimilation alimentaire le cane corso est en mesure de « valoriser » au mieux et maximum la part de nourriture qui lui est impartie.
- Grande résistance physique au travail même dans des contextes environnementaux particulièrement critiques.
- Adaptation climatique et topographique élevées, nécessitant la présence d’un sous-poil et d’un poil épais, dur et consistant dit « de vache », cette structure de fourrure lui permettant de vivre facilement dans les régions sub-européennes et d'être résistant à ce qui peut lui occasionner des blessures comme notamment les broussailles épineuses propres au maquis méditerranéen.
Les fourrures des souches de cani corsi dites de "travail" ne nécessite aucun entretien, ni brossage même lors des mues saisonnières. L'entretien des fourrures dénature la structure de cette dernière ne permettant plus aux poils primaires d'évacuer l'eau vers l'extérieur du corps. L'humidification du sous poil génère une mauvaise isolation thermique de l'animal en hiver et favorise également les maladies cutanées (pyodermite, eczéma etc.).
- Tolérances sanitaires aux diverses maladies, parasitoses externes et internes, ainsi qu’à la douleur d’une manière générale, le cane corso est un chien demandant peu ou pas d’entretien.
- Aptitude à se reproduire et mettre bas naturellement très facilement sans aucune assistance humaine.
- Équilibre caractériel qui, surtout en situations conflictuelles, s'exprime aux travers de réactions graduellement adaptées aux évènements.
- Intelligence d’adaptation et intelligence d’instinct (atavisme psychique) appliquées à un contexte de travail rural prédominant par rapport une intelligence dite « d’obédience ».
D’après la théorie du psychologue canadien Stanley Coren : l'intelligence d’adaptation concerne l'adresse du chien à dépasser en mode autonome des circonstances et problèmes nouveaux en élaborant des comportements plus adaptés à la situation, l'intelligence instinctive comprend que la capacité et les comportements qui font une partie du patrimoine génétique du chien comme par exemple l’apport chez le Labrador Retriever et la protection du troupeau pour les bergers des Abruzzes , enfin l'intelligence d’obédience est inhérente à la rapidité à apprendre et d’en réaliser les commandements.
- Hétérogénéité physionomique additionnée à une juste variabilité génétique interne à la race, dérivée de souches originaires parfois spécialisées d’un point de vue d'emplois fonctionnels, mais toujours hautement représentatif de la morphologie traditionnelle du cane corso.
Cependant la rusticité est un « concept » à manipuler avec précaution. Car ce concept ou plutôt cet état d’esprit, peut être utilisé comme mot « fourre tout », servant bien souvent à justifier une certaine dérive des caractères fondamentaux qui font que le cane corso est cane corso. On entend souvent de nombreux propriétaires et éleveurs de cane corso hypo(ou hyper)typés, nous parler de rusticité, mot qui d’après eux justifierait plus ou moins la non ressemble physique et caractérielle de leur chien à cette race, traits qui par ailleurs sont exigés par un standard de race très précis… Rappelons à nos chers lecteurs qu’un cane corso est un chien historiquement rustique, mais qui doit avant tout ressembler à un cane corso et que la plupart des propriétaires sont de simples particuliers ou éleveurs, n’ayant aucuns besoins fonctionnels spécifiques, demandés à leur chien. Spécificités qui nécessiteraient une adaptation ou une déviance morphologique de leur cane corso à un travail obtenue sur une longue période sélective.
Auteur Giuseppe GIORGIO
- Tolérances sanitaires aux diverses maladies, parasitoses externes et internes, ainsi qu’à la douleur d’une manière générale, le cane corso est un chien demandant peu ou pas d’entretien.
- Aptitude à se reproduire et mettre bas naturellement très facilement sans aucune assistance humaine.
- Équilibre caractériel qui, surtout en situations conflictuelles, s'exprime aux travers de réactions graduellement adaptées aux évènements.
- Intelligence d’adaptation et intelligence d’instinct (atavisme psychique) appliquées à un contexte de travail rural prédominant par rapport une intelligence dite « d’obédience ».
D’après la théorie du psychologue canadien Stanley Coren : l'intelligence d’adaptation concerne l'adresse du chien à dépasser en mode autonome des circonstances et problèmes nouveaux en élaborant des comportements plus adaptés à la situation, l'intelligence instinctive comprend que la capacité et les comportements qui font une partie du patrimoine génétique du chien comme par exemple l’apport chez le Labrador Retriever et la protection du troupeau pour les bergers des Abruzzes , enfin l'intelligence d’obédience est inhérente à la rapidité à apprendre et d’en réaliser les commandements.
- Hétérogénéité physionomique additionnée à une juste variabilité génétique interne à la race, dérivée de souches originaires parfois spécialisées d’un point de vue d'emplois fonctionnels, mais toujours hautement représentatif de la morphologie traditionnelle du cane corso.
Cependant la rusticité est un « concept » à manipuler avec précaution. Car ce concept ou plutôt cet état d’esprit, peut être utilisé comme mot « fourre tout », servant bien souvent à justifier une certaine dérive des caractères fondamentaux qui font que le cane corso est cane corso. On entend souvent de nombreux propriétaires et éleveurs de cane corso hypo(ou hyper)typés, nous parler de rusticité, mot qui d’après eux justifierait plus ou moins la non ressemble physique et caractérielle de leur chien à cette race, traits qui par ailleurs sont exigés par un standard de race très précis… Rappelons à nos chers lecteurs qu’un cane corso est un chien historiquement rustique, mais qui doit avant tout ressembler à un cane corso et que la plupart des propriétaires sont de simples particuliers ou éleveurs, n’ayant aucuns besoins fonctionnels spécifiques, demandés à leur chien. Spécificités qui nécessiteraient une adaptation ou une déviance morphologique de leur cane corso à un travail obtenue sur une longue période sélective.
Auteur Giuseppe GIORGIO
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